• HARD LOVE MISSION

     

     

    Bonjour à toutes et tous.

     

    Alors que je suis en train d’écouter un album de Mylène Farmer, j’ai choisi pour ma chronique d’aujourd’hui de vous parler d’un drama pas très récent. Il s’agit de « Hard love mission ».

     

    Cette série, de ce que je sais, n’a pas fait beaucoup parler d’elle, mais comme elle a le mérite d’être courte, et que je manquais de temps pour attaquer un drama plus long, je me suis dit qu’elle ferait bien l’affaire pour me divertir au moins le temps d’une soirée.

     

    Je vais rentrer dans les détails dans un instant, mais, comme d’habitude, voyons d’abord de quoi ça parle :

    Yoshi et Ampère sont chargés d’interviewer le plus célèbre acteur du moment : Putter. Les deux jeunes gens se rendent donc à Ko Samet pour l'entretien. Mais, de façon inattendue, Yoshi se retrouve dans la position de manager personnel temporaire de Putter. De nombreuses missions difficiles attendent Yoshi pour obtenir cette interview.

    Bon, ok, rien qu’en lisant le synopsis, on sait d’avance que l’on n’est pas sur un drama qui va sortir des sentiers battus ! Mais bon, parfois une petite histoire toute courte, mais bien faite, c’est bien aussi.

    Je vais prendre « The Tuxedo » comme exemple. C’est court, c’est mignon, les personnages sont attachants. Bref, ça fait le job !

    Et je vous avoue qu’avec « Hard love Mission », je m’attendais à peu près à un drama de ce niveau-là…

    Eh bien, j’ai eu tout faux !

    Et c’est contre toute attente que la cheffe Etchebest a de nouveau sorti ses couteaux de cuisine !

     

    Avant d’aller plus loin :

    Pour celles et ceux qui ont adoré ce drama, pour toutes les âmes sensibles aussi, je précise, encore une fois, que je respecte leur avis, que ce qui va suivre n’engage que moi et moi seule. Que les termes que je vais employer vont peut-être vous sembler sévères ou injustes, mais que ce n’est que MON avis. Que cette chronique n’est pas un jugement, mais JUSTE UN AVIS qui est proposé dans le cadre du divertissement et que son but premier est de lancer une discussion sur le drama et d’échanger des points de vue, qu’ils soient positifs ou négatifs. Je ne vise ni n’attaque personne et, en aucun cas, je ne veux insinuer qu’il faut être idiot pour avoir apprécié cette série.

    D’autre part, cette chronique ne remet en cause, ni le travail de la traductrice, ni son choix de projet, ni tout l’investissement que cette série a nécessité à la team.

     

    Comme d’habitude, la suite va contenir des spoilers, alors si vous n’avez pas vu le drama, n’allez pas plus loin.

     

    Bon, pour commencer cette chronique, je vais bien sûr, vous parler de l’histoire.

    Donc, ici, nous suivons l’histoire de Yoshi (oui comme le dino dans Mario Bross^^) qui doit, dans le cadre de son travail, obtenir une interview de l’acteur le plus en vogue du moment : Putter (comme le club de golf). Sinon, son employeur a été très clair avec lui, il sera viré ! La chance veut que le manager de Putter – un ami de Yoshi – lui demande de le remplacer auprès de ce dernier pendant une semaine. Yoshi accepte, dans l’espoir d’obtenir la fameuse interview dont il a tant besoin.

    Et de là, va commencer l’histoire entre nos deux protagonistes, avec son lot de complots et d’intrigues…

    Sauf qu’elles sont aussi percutantes et aussi intéressantes que la floraison des hibiscus après 14 mois sur une terre infertile !

    Jugez par vous-même :

    nos deux héros ont « flashé » l’un sur l’autre. Du coup, Putter – qui est le plus intrépide des deux - décide de faire comprendre à Yoshi qu’il ne lui est pas indifférent.

    Mais !

    Ah ben oui, il y a un « mais », sinon il n’y a pas d’histoire !

    La relation naissante entre nos deux protagonistes est troublée par le « méchant » de l’histoire : Pete. Pete en veut à notre héros : Putter.

    Pourquoi ?

    Parce qu’il ne supporte pas que Putter ait obtenu le rôle pour lequel lui aurait sûrement été pris si Putter ne s’était pas présenté !

    Et là, devant mon écran, j’ai eu envie de lui dire :

    « Mec, c’est la loi des castings, ça ! Tu es bien, si un autre que toi n’est pas mieux ! ».

    Ça se comprend tout seul !

    Eh bien, pour notre méchant, c’est loin d’être aussi limpide !

    Donc – avec l’aide son manager - il va multiplier les embrouilles, les tentatives d’accident – oui, parce que si Putter se blesse, on le rappellera (mais bien sûr)– Et surtout ce magnifique duo de crétins finis (oui je sais, c’est pas gentil… Mais c’est vrai) va entraîner dans son sillage Vivi (non pas Vitaa ! Sinon on aurait peut-être croisé Slimane ! XD) qui, pour exister – ou plutôt pour faire se rappeler aux autres qu’elle existe – accepte de se prêter à tout un tas de manigances toutes plus foireuses les unes que les autres…

    Vous vous souvenez d’Isabelle dans « Premiers baisers » ? Bon ben là, nos méchants de la série sont à-peu-prêt de cet acabit ! Et cette pauvre Vivi, perdue tel un bouchon sur l’océan ou une truite dans une piscine olympique, suivra ces personnes dans l’espoir que sur un malentendu leurs pièges fonctionnent… ( tel Jean-François dans la même série^^)

    Seulement, pas de chance, dans cette série il y a également Ampère !

    Et Ampère ne sert strictement à rien !…

    Sauf à confondre les méchants quand c’est le moment ! Eh oui, il fallait bien lui trouver une utilité quand même à cette pauvre fille ! Parce qu’au départ, je vous jure, on se demande pourquoi elle est là !

    Honnêtement, à plusieurs moments, j’ai eu l’impression de regarder un épisode des « vacances de l’amour ». Niveau histoire et psychologie, c’est équivalent ! Les machinations sont cousues de fil blanc et ne sont même pas dignes du Dr Mad dans « inspecteur gadget », les protagonistes sont soit méchants, soit gentils, mais pas les deux. Les révélations de notre héros tombent comme un cheveu sur la soupe et manquent cruellement de logique…

    Bref, vous l’aurez compris, même en prenant ce drama comme un divertissement, c’est quand même limite.

    Bien sûr, ce format de sept épisodes n’aide vraiment pas cette production à sortir la tête de l’eau. En plus, les deux derniers font à peu près 14 minutes chacun, ce qui n’est pas l’idéal pour avoir une histoire aboutie. Cependant, si on occulte ce format peu adapté, on est quand même obligé de reconnaître que l’histoire de « Hard love mission » tient sur un timbre-poste… Et encore, si vous vous servez des vignettes pour affranchir votre courrier, il vous restera de la place ! XD.

     

    Parlons aussi des incohérences qui sont quand même nombreuses pour un drama aussi court.


    Autre point gênant : Putter est censé être quelqu’un de célèbre, mais il voyage tout seul ! Pas de garde du corps, ni rien… Encore une fois, curieux non ? Pourtant, c’est une star très en vogue… Mais bon, allez… On va dire que son emploi du temps était jalousement gardé.

    Yoshi, qui argumente à la fin de la série que le quiproquo vient du fait qu’il ne portait pas ses lunettes… Ok, mais tout au long de la série, des lunettes, il n’en porte pas non plus ! Il a investi dans des lentilles de contact entre-temps ?

    On dit à Vivi (la fausse méchante de la série) de se mettre nue et de s’entourer dans une serviette, pour faire croire à de l’intimité avec Putter, et notre actrice s’exécute… Sauf qu’elle garde sa jupe et que celle-ci dépasse de 15 bons centimètres au-dessous de la serviette ! Vous vous imaginez à quel point elle est crédible !

    Beaucoup de personnes autour de moi me disent que j’intellectualise trop… Mais là, même sans trop réfléchir, c’est quand même flagrant ! Même en étant indulgente, c’est compliqué de fermer les yeux sur tout.

    Les seuls points positifs pour moi, sont les panoramas magnifiques qu’on nous distille tout au long de la série. Ça fait rêver, on dirait des cartes postales… Et aussi le fait que la série soit courte, donc vite regardée…

    Il est rare que j’écrive ça, mais avec une absence de scénario comme on a là, heureusement que c’est court !

     

    Passons maintenant à l’acting :

     

    J’aimerais vous dire, qu’à ce niveau, on se rattrape largement, mais malheureusement ce n’est pas le cas… Bien sûr, ça reste subjectif, mais encore une fois pour moi, nos acteurs ont un niveau qui n’est pas sans rappeler celui des acteurs de AB production.

    On essaie, il y a de la bonne volonté de la part de ces jeunes garçons, mais honnêtement, ils ont encore besoin de travailler.

     

    Niveau alchimie :

     

    C’est absolument catastrophique ! Pas de regard, pas de tension et baiser donné du bout des lèvres…

    Bref ! C’est un zéro pointé de ce côté-là aussi !

    Pour la « team crouti », ne perdez pas votre temps ! Il n’y a pas de crousti du tout ! Vous êtes prévenus.

     

    Passons à la musique :

     

    Pfiou… Elle n’est pas immonde. C’est déjà ça ! Mais par contre, elle est absolument sans intérêt. A l’heure où j’écris ces lignes, c’est-à-dire le lendemain de mon visionnage, je serais incapable de vous citer une chanson qui se démarque ! C’est tout dire.



    En conclusion :

     

    Pour moi, c’est une série aussi vite regardée qu’elle est oubliée.

    Je vous dirais presque que ça se regarde, comme on lit un roman à l’eau de rose. C’est un drama prévisible, sans relief, limite sans intérêt, servi par des acteurs qui n’y croient pas plus que nous spectateurs !

    Le scénario tient sur un timbre-poste, mais par-dessus tout, il est complètement bancal.

    Là, c’est du vite fait /mal fait !

    Je ne vous conseillerais ce drama que si vous êtes totalement fan des « Vacances de l’amour », ou si vous n’avez vraiment plus rien à regarder.

     

    Après, vous le savez, je le dis, je le répète encore : ça n’engage que moi.

     

    Je finirai par ma note :

    1/ parce que ce drama a le mérite d’exister.

    1/ Parce que les paysages sont magnifiques.

    1/ Pour le travail de la team.

    Total :

    3/10



    Une dernière chose, le café dans lequel travaillait Putter au début de sa carrière, c’est le même café qui a servi de décors pour la série « Love area », non ?

     

     


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